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Renforcement des capacités : des femmes et hommes de Media formés sur les sujets en lien avec le cacao durable 

Venus de différentes régions de la Cote d’Ivoire, plus d’une trentaine de journalistes ont été formé sur les thématiques  en lien avec le cacao durable, cet atelier de trois jours s’inscrit dans le cadre du projet’’ renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en cote d’Ivoire’’  mise en œuvre par l’ONG SOLIDARIDAD et financée par l’Union Européenne.

 Du 24 au 26 juillet  2024 à Agboville, des femmes et hommes journalistes ont été outillés sur des sujets tels que  « la traçabilité du cacao durable », « Réglementation de l’Union Européenne », « la déforestation » et « la réglementation européenne sur la déforestation ».

Au cours de la première journée les journalistes ont été outillés sur la réglementation du droit des enfants dans les plantations  cacaoyères et les différents types des travaux  punis par la loi.

Lors  de sa communication Kama Kötchi Geoffroy  l’un des formateurs du cabinet Suprême compagnie  a rappelé l’urgence pour les  journalistes  de connaitre tous ce qui est en lien avec le travail des enfants car, pour lui, les réglementations de la loi sur les enfants ne tiennent pas compte de nos us et coutumes ou ce qu’on pense entre normale ; pour lui comme le diton le confirme « Nul n’est censé ignoré la loi ».

 « Il faut que les journalistes s’approprient le tableau authentique du cadre légal qui aborde le travail des enfants en Côte d’Ivoire. l’aide de ce tableau ; ils pourront faire des comparaisons  et faire ressortir des vides juridiques ; des jurisprudences et même interpeler les acteurs de ce cadre légal pour les confronter à certaines réalités » a-t-il affirmé.

 Adama   Koné, Consultant et formateur, a au cours de son exposé  portant  sur la Réglementation de l’UE (RDUE) en lien avec l’érection du label cacao durable, insisté sur le respect de la réglementation en matière d’intégration du genre, de défense des Droits des enfants (bannir le travail des enfants à tous les niveaux de la cacao culture), la promotion de l’inclusion sociale autour de tout ce qui est production de cacao, dans les ménages cacaoyers ainsi que dans les sociétés coopératives.

Adama Koné a réaffirmé qu’il y a lieu de respecter tout ce qui est réglementation au niveau national et international notamment les normes RSE, ARS 1000, ARS 1000-1, etc , car une fois que ces aspects sont respectés, cela nous permettra d’avoir un cacao durable conformément à la Réglementation de l’Union Européenne (RDUE) » ,

Lors de cet atelier, le Coordonnateur  de l’ONG Solidaridad, Zacharie Thonon, a indiqué qu’il s’agit d’une composante essentielle d’un projet de Plaidoyer de l’Union Européenne (UE) qui vise à contribuer à l’établissement d’un réseau de la société civile et d’un observatoire pour le cacao durable en Côte d’Ivoire. 

Cette initiative de l’ONG Solidaridad, co-financée par l’UE et dont la formation est assurée par Suprême Compagny, repose, selon lui, sur quatre composantes clés à savoir l’Analyse Diagnostique des Organisations de la Société Civile (OSC) et des Coopératives, Formation et Coaching des Coopératives et des OSC, Formation et Sensibilisation des Médias (la composante qui nous réunit ce jour), Financement des Initiatives des OSC et des Coopératives.

« En sensibilisant la presse à propos des pratiques durables pour le cacao, vous contribuez à garantir que les consommateurs, les décideurs et les autres parties prenantes soient mieux informés et plus engagés dans la promotion d’une industrie du cacao durable », a-t-il lancé aux représentants des médias présents.

« Ce fut une formation très enrichissante. Etant à San Pedro où tout le cacao transite, je comprends mieux aujourd’hui qu’un parent peut utiliser son enfant  dans sa plantation de cacao à certaines conditions. Car il y’a des détails qui peuvent rendre le travail de l’enfant dangereux. Et qu’on peut produire du bon cacao sans détruit la forêt.  Je repars d’ici avec l’engagement de produire des contenus qui aideront les paysans pour un cacao durable ». S’est réjouit Mambo Marietou, journaliste  bénéficiaire de cette formation

Selon les données officielles, l’Union européenne (UE) importe 58% de cacao produit dans le monde et c’’est à juste titre, qu’elle a lancé l’initiative de la RDUE en décembre 2024.

Ces 3 jours de formation ont pris fin par la remise des diplômes de participations aux différents participants.

Randohle .A